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Vigile Pascale
Article mis en ligne le 15 avril 2014
dernière modification le 21 avril 2014

5 Vigiles Pascales sur le Pôle Brie-Sénart

Plus de 3000 adultes sont baptisés la nuit de Pâques
Au cours de la vigile pascale, plus de 3000 adultes recevront le baptême dans les différentes paroisses de France…

Les chiffres des catéchumènes et des « baptisés de Pâques » progressent régulièrement depuis une dizaine d’années. Nous rendons grâce à Dieu pour l’Esprit Saint qui ne cesse de travailler les cœurs, pour les réponses positives qui sont données par nos frères et sœurs, sans oublier tous les bénévoles qui accompagnent, avec beaucoup de conviction et de dévouement, toutes ces « jeunes pousses » qui auront besoin de chacun d’entre nous, afin qu’elles puissent trouver leur place dans nos communautés.

Quelques points d’attention concernant la Veillée Pascale
Le premier grand moment de la veillée pascale se déroule à l’extérieur, sur le parvis de l’église ou à un endroit proche qui s’y prête.

Les normes universelles de l’année liturgique et du calendrier précisent au n°21 : « La Veillée pascale, en la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité, est considérée comme la « mère de toutes les saintes veillées » (Saint Augustin, Sermon 219). L’Eglise y attend la résurrection du Christ en veillant et la célèbre dans les sacrements. Sa célébration doit donc se faire entièrement de nuit, c’est-à-dire commencer après la tombée de la nuit et finir avant l’aube du dimanche. »

On voit donc bien la nécessité de célébrer après la tombée de la nuit. Il s’agit de manifester notre attitude de veilleurs dans la nuit. Cette attitude nous a souvent été recommandée par Jésus lui-même, elle caractérise notre être chrétien : en effet, nous veillons sans cesse dans l’attente du retour du Christ… Après la bénédiction du feu, on y allume le cierge pascal, puis on allume au cierge pascal tous les cierges que portent les baptisés pour l’entrée dans l’église en procession.

Les monitions d’introduction à chaque grand moment de cette Veillée peuvent reprendre les mots que les évêques de France nous donnaient en 2002-2003 avec « Aller au cœur de la foi ».
Ainsi pour la lumière : « Autour de la chaleur d’un feu s’illuminent doucement les visages de tous ceux et celles qui ont bien voulu s’approcher. Voici qu’avec une flamme de ce feu nouveau on allume le grand cierge pascal. Tout le monde alors se met en marche derrière cette lumière. Une procession se forme au son d’une acclamation qui en rythme la progression : « Lumière du Christ ! ». Cette nuit-là, la parole de Jésus à ses disciples prend toute son importance : « C’est moi la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12). Et c’est ainsi que nous entrons dans l’église : chacun allumant son cierge à la lumière du cierge pascal. Dans l’église illuminée par les flammes de nos bougies, nous nous tenons alors devant Dieu pour lui dire toutes les raisons que nous avons de la chanter ».

Sept lectures peuvent être lues dans une atmosphère de veillée en réservant la lumière éclatante à la proclamation de l’Evangile. La liturgie de la Parole est longue, en cette nuit de veille : il s’agit de faire mémoire de toute l’histoire du salut, de la Création à la Rédemption. Le lectionnaire prévoit chaque année les même sept lectures de l’Ancien Testament, avant la lettre de saint Paul aux Romains puis l’Evangile.

Après le chant du psaume qui suit la septième lecture, vient l’hymne de louange. « Maintenant les cloches peuvent sonner, et le chant du Gloire à Dieu résonner. Comment en effet ne pas se réjouir ensemble de ce lien actif que Dieu, toujours, entretient à notre égard ». ( Allez au cœur de la foi, P. 42). Le Gloire à Dieu marque le passage de l’Ancien au Nouveau Testament : Gloire à Dieu qui a ressuscité Jésus ! Gloire au Dieu de Jésus Christ qui accomplit sa promesse de salut ! Les cloches, silencieuses depuis jeudi soir, annoncent à toute volée la joie de Pâques.

On lit ensuite l’épitre de saint Paul qui s’adresse à la communauté chrétienne de Rome. Nous ne nous souvenons pas seulement de toutes les annonces et promesses de la Bible. Nous en sommes contemporains et bénéficiaires par le baptême : celui qui est baptisé n’est plus livré à lui-même. Il est comme « incorporé », rattaché au Christ mort et ressuscité » (Aller au cœur de la foi, p. 42).

« Après cela, comment ne pas risquer l’aventure de sa vie. Par le chant de l’Alléluia, nous exultons, nous rendons grâce. C’est en cette nuit que l’Alléluia résonne avec le plus de force et de joie ! « Alléluia » : louez Dieu. C’est toute la prière chrétienne quand elle s’émerveille de l’œuvre du Seigneur. Après la lecture de l’Evangile vient le temps de l’homélie qui précède la troisième partie qui est importante.

Qu’il y ait ou non célébration de baptêmes : dans tous les cas, il s’agit de faire mémoire du baptême qui nous sauve.