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Jésus pose son regard » sur la Samaritaine
Article mis en ligne le 16 mars 2014
dernière modification le 26 septembre 2015

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Comme je vous l’ai indiqué plusieurs fois, dans le cadre de la démarche synodale initiée par notre évêque, en ouvrant l’Evangile, nous pouvons découvrir ou redécouvrir comment Jésus accueille chaque personne : il regarde chacun tel qu’il est ; il porte un regard pour rejoindre l’essentiel : « Jésus pose son regard » sur ceux qui deviendront ses disciples, sur la veuve, la Samaritaine, le jeune homme riche…
Par ses paraboles, il annonce le Royaume de Dieu ; celles-ci montrent qu’il est un fin observateur des activités humaines et de la nature.

Après avoir médité le chapitre 1 de saint Jean, verset 35-39 concernant les premiers disciples, le chapitre 2 de saint Marc, versets 1-12, le passage concernant le paralytique amené à Jésus, le passage de saint Matthieu 9, 9-13, je vous invite, cette semaine à méditer à partir de la rencontre au bord du puits (Jean 4, 1-42).

Comme la dernière fois, découvrons ou redécouvrons ensemble, à partir de ce passage de l’Évangile de saint Jean comment Jésus accueille chaque personne, comment il regarde chacun tel qu’il est, comment il porte un regard pour rejoindre l’essentiel. Nous nous poserons une seule question : quelle conclusion en trions-nous, pour nous, membres des cellules d’évangélisation dans notre mission d’évangélisation ?

Le Texte de saint Jean  :

Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance. À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples. Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
Or, il lui fallait traverser la Samarie. Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.” Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

 Quelqu’un d’entre vous lit, à haute voix, ce passage de l’évangile de saint Jean

 Prenez un temps en silence. Méditez et laissez la Parole de Dieu faire écho dans votre cœur pendant quelques minutes

 Échanger sur comment Jésus accueille chaque personne, comment il regarde chacun tel qu’il est, comment il porte un regard pour rejoindre l’essentiel : « Jésus pose son regard » sur ceux qui deviendront ses disciples. Par ses paraboles, il annonce le Royaume de Dieu. ;

 Quelles conclusions et enseignements en tirez-vous pour l’évangélisation ?

Dans la mesure du possible, pouvez-vous faire un résumé de vos échanges et les faire parvenir au presbytère ?