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Bénédiction du Centre Pastoral ND des Roses de Grisy-Suisnes
Article mis en ligne le 21 septembre 2013

Bénédiction du Centre Pastoral ND des Roses de Grisy-Suisnes

Si on se fiait uniquement à la pluie qui n’a cessé de tomber, toute la journée, sur l’Île de France, samedi dernier, le ciel était incontestablement de la fête pour l’inauguration du Centre pastoral Notre Dame des Roses de Grisy-Suisnes.

Ce rendez-vous était attendu avec impatience par le clergé, les responsables et l’ensemble des fidèles laïcs qui avaient souhaité, dès la constitution des Pôles Missionnaires, en 2008, conserver cette magnifique structure, dont la première pierre fut posée, en 1964, par l’abbé Jean Fabing et longtemps entretenue par l’Association paroissiale et ses nombreux bénévoles sous la direction de son ancien président, notre regretté et aimé ami Pierre Peyrefitte.
En visitant cet ensemble, une question peut venir immédiatement à l’esprit : pourquoi un tel ensemble dans un village de 2500 habitants ?
La réponse se trouve, en partie, dans son histoire, mais pas uniquement.

  • Pour éclairer notre recherche, il faut savoir, que l’ancienne église du XIIe ayant été démolie en 1910, malgré une campagne de presse et des pétitions, auxquelles participèrent même l’écrivain Maurice Barrès, la commune n’avait plus de lieu de culte décent. La communauté chrétienne se rassemblait dans une chapelle en bois qui, avec le temps, ne répondait, plus aux besoins pastoraux de l’époque. C’est alors que l’évêque de Meaux confia à l’abbé Fabing la construction d’une église moderne. Ce dernier remplit pleinement sa mission en nous léguant un ensemble à faire rougir d’envie, encore aujourd’hui, toutes métropoles urbaines.
  • L’église qui annonce, de loin, la présence d’une communauté chrétienne, présente la particularité d’être édifiée selon une conception ternaire : toiture à trois angles, trois murs en béton et fenêtres triangulaires. À l’intérieur, la voûte est recouverte de lambris, dont les motifs distinguent la nef du chœur. L’église peut être interprétée de différentes manières. Une chose est sûre, son plan en forme de poisson rappelle que le Christ est sauveur, et son aspect général évoque la barque de Pierre, sur lequel Jésus fonde son église. Elle est le premier signe visible et signifiant de la présence du Christ ressuscité sur ce plateau briard et ce n’est que dans un second temps qu’on découvre les autres bâtiments.
    Ceci étant dit, l’histoire éclaire, mais ne répond pas pour autant, sur le fond, à la question posée précédemment. Serait-ce alors en raison de son emplacement géographique ? Il faut savoir que Grisy-Suisnes est traversée par deux voies importantes la RD 19 et la RD 471 ; elle se trouve à 33 km de Paris, 18 km de Melun et 25 km de Lagny. C’est, certes, une raison plausible, mais, là encore, pas tout à fait satisfaisante, car ce prêtre, cet homme de foi et d’espérance, a incontestablement posé, il y a 49 ans, un geste prophétique qui est la preuve que cette œuvre porte, en elle-même la « main de Dieu ». Comment pouvait-il savoir qu’un jour cet ensemble architectural qui a dû apparaitre anachronique et démesuré en son temps devienne, aujourd’hui, « le navire amiral » du Pôle missionnaire et un Centre diocésain ? C’est humainement impossible. Seul l’Esprit Saint pouvait inspirer une telle démarche, car lui seul sait ce qui est nécessaire pour la mission d’aujourd’hui et de demain. En nous confiant cet ensemble pastoral, il nous appartient d’approfondir, chaque jour davantage, cette réflexion afin de mieux comprendre ce que Dieu attend de nous et, d’autre part, de pouvoir rester fidèle à l’intuition première. Pour le dire autrement, quelle intuition missionnaire a guidé hier le Père Fabing et qui guide, aujourd’hui, ce Centre Pastoral ? Avec ce cadeau de la providence, à quelle mission sommes-nous appelés dans notre diocèse et dans notre Pôle missionnaire ?

Au bout d’un demi-siècle, le temps avait fait son œuvre et la commission de sécurité avait demandé, ces dernières années, sa fermeture. Il fallait donc impérativement entreprendre de gros travaux de restauration et de mise aux normes pour redonner à cet ensemble sa vocation première : être un instrument un service de l’évangélisation ! Avec l’aide du Pôle missionnaire qui a investi une grosse somme d’argent, du diocèse, des chantiers du Cardinal qui ont également mis la main à la poche, avec le soutien personnel également de Mgr Jean-Yves Nahmias, notre évêque, et la détermination, sans faille, de notre Curé, le Père José, le pari a été gagné. Le risque d’une telle aventure était grand, les obstacles étaient nombreux, mais la foi de tous ceux qui se sont investis dans cette aventure et l’intercession du Père Fahing ont certainement contribué à ce que ce projet aboutisse pour le plus grand bonheur de tous.
Un Comité de pilotage, constitué d’hommes compétents, accompagnés d’un architecte, ont conduit, avec sérieux et qualité, les travaux et suivi le chantier qui a duré deux ans. Aujourd’hui, le diocèse et le Pôle missionnaire disposent donc d’une très belle église moderne, d’un magnifique presbytère, d’un amphithéâtre de 170 places doté des dernières technologies et d’une salle de réception de 130 places.

Comme l’a rappelé notre Évêque au cours de la messe qu’il a présidée devant plus de 300 fidèles, entouré d’un certain nombre de prêtres et de diacres venus du Pôle et du diocèse, cet ensemble a, pour première vocation d’être pour le diocèse et le Pôle missionnaire, un instrument précieux au service de la mission, ancré essentiellement dans l’Eucharistie… Pour répondre, sans attendre, à l’appel de notre Pasteur et signifier pleinement cet ancrage eucharistique, le Père José a annoncé que la messe sera justement célébrée, chaque dimanche, dans l’église Notre Dame des Roses par Don Emmanuel Rousselin de la Communauté Saint Martin, à 11 heures.

Après la célébration, nous sommes partis en procession vers le Centre afin de bénir l’amphithéâtre qui porte désormais le nom d’abbé Jean Fabing et la salle de réception qui, elle, porte le nom de Pierre Peyrefitte.
Un lunch dînatoire de grande qualité et très fourni, préparé par une équipe de bénévoles sous la direction de Viviane Duguet qui en a porté l’entière responsabilité, a ensuite été offert à tous les convives présents. Une sympathique occasion de se sustenter avant d’assister au splendide Concert de Paul KUENTZ, chef d’orchestre de renommé internationale avec, au programme, les quatre saisons de Vivaldi en première partie et le Stabat Mater de Pergolèse en deuxième partie. L’entrée était libre et les auditeurs très nombreux ont fait, selon leurs moyens, un don.
Cette inauguration restera dans le cœur de tous ceux qui l’ont vécue, comme un grand moment de foi, d’amitié et de bonheur. L’année prochaine, nous fêterons les cinquante ans de la construction de ce Centre Pastoral. Nous en reparlerons en temps voulu mais, dès à présent, selon certaines indiscrétions, les responsables du Pôle travaillent sur ce projet « d’anniversaire » qui sera, personne n’en doute, un beau moment de mémoire et de convivialité.

Si vous souhaitez un jour pouvoir utiliser l’amphithéâtre ou la salle de réception pour une rencontre familiale ou amicale, un baptême ou un mariage, ou toutes autres manifestations, nous vous invitons à téléphoner, sans tarder, au secrétariat de la paroisse de Brie-Comte-Robert pour réserver la salle.
Vous pouvez également téléphoner pour obtenir de plus amples renseignements : 01 64 05 03 74. Ces deux salles ont mises à la disposition des fidèles et des amis du Pôle missionnaire et du diocèse.