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"Lumen Fidei" encyclique
Lumière de la foi
Article mis en ligne le 12 juillet 2013

Le « bien commun » de la foi

Moins de quatre mois après son élection, vendredi 4 juillet, le pape François a rendu publique sa première encyclique intitulée Lumen Fidei, la lumière de la foi. Il précise avoir bénéficié d’une première rédaction préparée par son prédécesseur, qu’il a complétée par des apports personnels. Benoît XVI souhaitait, dans le cadre de l’Année de la foi, publier une encyclique qui aurait achevé un cycle consacré aux trois vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la charité. Projet qu’il n’a pu conduire à son terme, ayant renoncé à sa charge, mais repris par François.

L’empreinte de Benoît XVI sur ce texte écrit à quatre mains est facilement repérable, ne serait-ce qu’à travers les références à des auteurs allemands, aux nombreuses références aux Pères de l’Église, au premier chef saint Augustin. Il n’est pourtant signé que du pape François. Il n’y a en effet qu’un seul pape régnant. Mais en « assumant » explicitement le travail de son prédécesseur, le pape souligne surtout la continuité entre les deux pontificats, alors que certains voudraient voir une rupture. François partage avec Benoît une même conception du ministère pétrinien inscrite dans la longue Tradition de l’Église qui est de « confirmer les frères » dans la foi qu’ils ont reçue comme un don.

Les deux papes portent un même regard sur le monde actuel, un monde en crise, qui, parce qu’il a renoncé à la recherche de la vérité, marche dans la nuit, sans direction, incapable de distinguer le bien et le mal. Ils portent la même conviction que la foi est une « lumière pour nos ténèbres », un « bien commun » qui apporte une lumière pour tout homme, et pas seulement à l’intérieur de l’Église, et sert à édifier la société : l’homme est dans l’illusion de croire qu’il pourra se trouver lui-même s’il se tient éloigné de Dieu, s’il refuse de reconnaître qu’il est précédé, que sa vie lui est donnée. La transmission de la foi répond donc à une urgence pour le bien de l’homme. Les chrétiens doivent en être les premiers convaincus. Il leur faut pour cela continuer d’approfondir leur foi et la célébrer en Église. L’encyclique insiste sur la dimension communautaire, liturgique et sacramentelle de la vie chrétienne qui transforme intérieurement les fidèles. C’est en se donnant les moyens de s’approprier le bien qu’est la foi qu’ils témoigneront que c’est un bien pour tous, un bien effectivement commun.