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Amour et Joie !
5 mai
Article mis en ligne le 9 mai 2013

Comment comprendre les mots de Jésus disant à ses disciples : « Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie » ? Serait-ce qu’ils ne l’aimaient pas suffisamment ? Et que, probablement, il en irait de même pour nous ? Il faut bien reconnaître que la joie qui devrait caractériser les chrétiens n’est guère apparente. Ce déficit leur a été reproché, non sans fondement… N’aimons-nous pas assez le Christ ? Ou bien, cet amour qui nous lie à lui n’est-il qu’un sentiment, un à-côté de notre vie qui ne la transforme pas ?

Il est bon le temps de la « promesse », de la promesse sûre. Depuis toujours, Dieu promet sa présence et son amour à qui veut bien s’ouvrir à lui. En Christ, nous en avons l’assurance ;

son Esprit vient encore sans cesse nous le redire et nous en faire vivre. « Si quelqu’un m’aime… » ; à cette seule condition, Jésus donne tout. A cette seule condition d’un cœur aimant et malléable à son Esprit. Alors la promesse est grande, inouïe, infinie : c’est la paix, maintenant, tout de suite, à partager ; c’est la joie, maintenant, tout de suite, infinie, imprenable  ; c’est la gloire offerte en partage au bout du chemin où il nous attend.

Être habités de sa joie pour être messagers de sa joie : le temps de Pâques nous aide-t-il à progresser dans cette mission qui nous est confiée ? N’est-ce pas là ce que nous avons de mieux à proposer au monde d’aujourd’hui ? Une joie qui ne soit pas naïve, hypocrite ou sourde aux misères de tant de pauvres. Mais une joie qui soit l’authentique message du Christ ressuscité et la tâche de tous ceux qui, grâce à son Esprit, aident à son épanouissement sur les visages…. Être relais de Celui qui dit à chacun et à tous : « C’est ma paix que je vous donne », ne craignez pas, vous êtes nés pour la joie


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