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Benoît XVI, un homme libre
cllules d’Evangélisation
Article mis en ligne le 2 mars 2013
dernière modification le 16 mars 2018

Enseignement du Père José : Benoît XVI un homme libre !

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Depuis que Benoît XVI a annoncé renoncer à la charge d’évêque de Rome, les supputations n’ont pas manqué sur ce que seraient les véritables motifs de sa décision. Son état de santé et les dysfonctionnements d’une curie qu’il n’a pas su réformer ont certainement pesé. Mais s’y arrêter, c’est passer à côté du ressort profond de sa résolution.

Au cours de sa dernière audience publique, il n’a pas caché qu’à côté des « moments de joie et de lumière », il avait dû faire face à des « eaux agitées » et « des vents contraires ». Mais il a surtout redit sa motivation profonde : « Ces derniers mois, j’ai senti que mes forces avaient diminué et j’ai demandé à Dieu de m’éclairer pour prendre la juste décision pour le bien de l’Église. »

La décision de Benoît XVI, quasi inédite dans l’histoire de la papauté, est celle d’un homme fondamentalement libre. À l’image des saints qu’il a canonisés au cours de son pontificat, des mystiques et des théologiens qu’il a fréquentés tout au long de sa vie et dont les parcours de vie, souvent si singuliers ont su, le plus souvent dans l’adversité, témoigner et rendre compte de la force de la foi chrétienne.

La liberté qu’il manifeste en renonçant à sa charge n’est pas celle du monde moderne, mais celle à laquelle est appelé tout baptisé dans la fidélité à une vérité qui le précède et qu’il lui faut désirer, chercher, contempler dans l’étude, la méditation des Écritures, la prière, la
liturgie. C’est encore cette liberté qu’il n’a cessé de défendre en fustigeant le carriérisme clérical, en sanctionnant les arrangements protecteurs au sein de l’Église, notamment sur les affaires de pédophilie.

Jean-Paul II avait débuté son ministère par son fameux « N’ayez pas peur  ! », redonnant confiance en la force de la foi. Benoît XVI a débuté le sien par « n’ayez pas peur du Christ », indiquant l’intériorité comme un chemin de vie et de renouvellement. En quittant sa charge, c’est ce cap qu’il indique à son successeur. Il lui faudra être au service de la vitalité de la foi de tous les baptisés et parfois la protéger contre ceux qui ont la charge de la défendre.

Pour approfondir l’enseignement  :

 Vous êtes-vous arrêtés aux supputations ou vous êtes-vous interrogés sur le ressort profond de sa résolution ?

 Avez-vous entendu son discours, donné mercredi dernier, au cours de sa dernière audience publique, notamment quand il a déclaré : « Ces derniers mois, j’ai senti que mes forces avaient diminué et j’ai demandé à Dieu de m’éclairer pour prendre la juste décision pour le
bien de l’Église. » ? Que vous inspire une telle déclaration ? Quel enseignement en tirez-vous pour vous-même ?

La décision de Benoît XVI est celle d’un homme libre.
 A ce sujet que pensez-vous de la définition de la liberté, appliquée à Benoit XVI et contenue dans l’avant dernier paragraphe ?
 Aviez-vous connaissance de la formule de Benoit XVI : « n’ayez pas peur du Christ » indiquant l’intériorité comme un chemin de vie et de renouvellement ? Dans votre propre foi, où en êtes-vous de ce chemin de vie et de renouvellement ?