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"Jésus Christ a souffert sous Ponce Pilate..."
Article mis en ligne le 18 novembre 2012
dernière modification le 26 septembre 2015

Jésus Christ a souffert sous Ponce Pilate, Il a été crucifié, Il est mort, Il a été enseveli

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Enseignement du 19 novembre 2012

Le mystère Pascal de la Croix et de la Résurrection du Christ est au centre de la Bonne Nouvelle que les apôtres, et l’Eglise à leur suite, doivent annoncer au monde.

Jésus et Israël.
Dès le début du ministère public de Jésus, des Pharisiens et des partisans d’Hérode avec des prêtres et des scribes, se sont mis d’accord pour le perdre. Aux yeux de beaucoup en Israël Jésus semble agir contre les institutions essentielles du Peuple élu. ..
Concernant la Loi, Jésus a fait une mise en garde solennelle au début du Sermon sur la montagne « je ne suis pas venu abolir, mais accomplir  »

Pour ce qui est du Temple, Jésus, comme les prophètes avant Lui, a professé pour le Temple de Jérusalem le plus profond respect. Il y a été présenté par Joseph et Marie quarante jours après sa naissance. A l’âge de douze ans, Il a décidé de rester dans le Temple pour rappeler à ses parents qu’Il se doit aux affaires de son Père. Il y est monté chaque année au moins pour la Pâques pendant sa vie cachée ; son ministère public lui-même a été rythmé par ses
pèlerinages à Jérusalem pour les grandes fêtes juives.

Jésus et la foi d’Israël su Dieu unique et Sauveur. Si la Loi et le Temple de Jérusalem ont pu être occasion de « contradiction » de la part de Jésus pour les autorités religieuses d’Israël, c’est son rôle dans la rédemption des péchés, œuvre divine par excellence, qui a été pour elles la véritable pierre d’achoppement. Jésus a surtout scandalisé par sa conduite miséricordieuse envers les pécheurs avec l’attitude de Dieu Lui-même à leur égard.

Jésus est mort crucifié. En tenant compte de la complexité historique du procès de Jésus manifesté dans les récits évangéliques, et quel que puisse être le péché personnel des acteurs du procès (Judas, le Sanhédrin, Pilate) que seul Dieu connaît, on ne peut en attribuer la responsabilité à l’ensemble des Juifs de Jérusalem, malgré les cris d’une foule manipulée et les reproches globaux contenus dans les appels à la conversion après la Pentecôte.
Ce dessein divin de salut par la mise à mort du « Serviteur, le Juste » (Is 53,11) avait été annoncé par avance dans l’Ecriture comme un mystère de rédemption universelle, c’est-à-dire de rachat qui libère les hommes de l’esclavage du péché. Saint Paul professe. dans une confession de foi qu’il dit avoir « reçue » ( I Co 15,3) que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures . Ce sacrifice du Christ est unique, il achève et dépasse tous les sacrifices.

En livrant son Fils pour nos péchés, Dieu manifeste que son dessein sur nous est un dessein d’amour bienveillant qui précède tout mérite de notre part. . . Cet amour est sans exclusion. Il n’y a eu et il n’y aura aucun homme pour qui le Christ n’ait souffert. Jésus a exprimé suprêmement l’offrande libre de Lui-même dans le repas pris avec les douze apôtres, dans « la nuit où il fut livré » (1 Co 11,23). L’Eucharistie qu’Il institue à ce moment sera le « mémorial » (l Co
11,25) de son sacrifice. Jésus inclut les apôtres dans sa propre offrande et leur demande de la perpétuer. Par là, Jésus institue ses apôtres prêtres de l’Alliance Nouvelle. Pour eux « je me consacre afin qu’ils soient eux aussi consacrés dans la vérité » (Jn 17,19).

La Croix est l’unique sacrifice du Christ « seul médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Tm 2,5). Mais parce que, dans sa Personne divine incarnée, « Il s’est en quelque sorte uni Lui-même à tout homme », Il offre à tous les hommes, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associés au mystère Pascal. Il appelle ses disciples à « prendre leur Croix et à Le suivre » (Mt 16,24) car « Il a souffert pour nous, Il nous a tracé le chemin afin que nous suivions ses pas » (1 P2,2I). II vient en effet associer à son sacrifice rédempteur ceux là même qui en sont les premiers bénéficiaires. Cela s’accomplit suprêmement en la personne de sa Mère, associée plus intiment que tout autre au mystère de sa souffrance rédemptrice.

Jésus-Christ a été enseveli. Par la grâce de Dieu, au bénéfice de tout homme, Il a goûté la mort (He 2,9). Dans son dessein de salut, Dieu a disposé que son Fils non seulement « mourrait pour nos péchés » (1 Co 15,3) mais aussi qu’il « goûterait la mort » c’est à dire connaîtrait l’état de mort, l’état de séparation entre son âme et son corps, durant le temps compris entre le moment où il a expiré sur la Croix et le moment où il est ressuscité. Cet état du Christ est le -
mystère du sépulcre et de la descente aux enfers. C’est le mystère du Samedi Saint où le Christ déposé au tombeau manifeste le grand repos sabbatique de Dieu après l’accomplissement du salut des hommes qui met en paix l’univers entier.
La mort du Christ a été une vraie mort en tant qu’elle a mis fin à son existence humaine terrestre, mais « la vertu divine a préservé le corps du Christ de la corruption » ... Le baptême, dont le signe originel et plénier est l’immersion, signifie efficacement la descente au tombeau du chrétien qui meurt au péché avec le Christ en vue d’une vie nouvelle : « Nous avons été ensevelis avec le Christ par le Baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la Gloire du Père" nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » > (Rm 6,4).

En bref :
 Jésus n’a pas aboli la Loi du Sinaï, mais Il l’a accomplie avec une telle perfection qu’Il en révèle le sens ultime et qu’Il rachète les transgressions contre elle.
 Jésus a vénéré le Temple en y montant aux fêtes juives de pèlerinage et Il a aimé d’un amour jaloux cette demeure de Dieu parmi les hommes. Le Temple préfigure son mystère. S’il annonce sa destruction c’est comme manifestation de sa propre mise à mort et de l’entrée dans un nouvel âge de l"histoire du salut, où son corps sera
le Temple définitif
 Jésus a posé des actes" tel le pardon des péchés, qui L’ont manifesté comme étant le Dieu Sauveur Lui-même. Certains Juifs, qui, ne reconnaissant pas le Dieu fait homme, voyaient en Lui « un homme qui se fait Dieu » (Jn 10,33), l’ont jugé comme un blasphémateur.
 « Le Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures » (1 Co 15,3). Notre salut découle de l’initiative d’amour de Dieu envers nous car « c’est Lui qui nous a aimés » et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés (l Jn 4, l0). « C’est Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde » (2 Co 5,19).
 Jésus s’est offert librement pour notre salut. Ce don, Il le signifie et le réalise à l’avance pendant la dernière Cène : « Ceci est mon corps, qui va être donné pour vous » (Lc 22,19).
 Par son obéissance aimante du Père, « jusqu’à La mort de la Croix » (Ph 2,8), Jésus accomplit la mission expiatrice du Seigneur souffrant qui « justifie les multitudes en s’accablant Lui même de leurs fautes » (Is 53" 1 1).
 Au bénéfice de tout homme Jésus a goûté la mort. C’est vraimenl le Fils de Dieu fait homme qui est mort et qui a été enseveli.
 Pendant le séjour du Christ au tombeau sa Personne divine a continué à assumer tant son âme que son corps séparés pourtant entre eux par la mort. C’est pourquoi le corps du Christ mort « n’a pas vu la corruption » (Ac 13,37).

Pour approfondir l’enseignement :
Dans cet enseignement,
 quels sont les points qui vous ont aidé à grandir dans l’intelligence de la foi et ceux qui sont restés en suspend ?
 En tant que membres des cellules comment pourriez-vous témoigner du contenu de cet enseignement ?
 Que diriez-vous d’essentiel sur cet article du Credo