Bandeau
Paroisse Combs-la-Ville
Slogan du site

Site de la paroisse catholique de Combs-la-Ville

Enseignement : Le Ciel et la Terre
Article mis en ligne le 13 avril 2012
dernière modification le 26 septembre 2015

Pour écouter

Le symbole des apôtres professe que Dieu est « le Créateur du ciel et de la terre », et le Symbole de Nicée-Constantinople explicite : « … de l’univers visible et invisible ».

Dans l’Ecriture Sainte, l’expression « ciel et terre » signifie : tout ce qui existe, la création tout entière. Elle indique aussi le lien, à l’intérieur de la création, qui à la fois, unit et distingue ciel et terre : « La terre », c’est le monde des hommes. « Le ciel » ou les « cieux » peut distinguer le firmament, mais aussi le « lieu » propre de
Dieu : « notre Père aux cieux (Mt 5, 16) et, par conséquent, aussi le « ciel » qui est la gloire eschatologique. Enfin, le mot « ciel »
indique le « lieu » des créatures spirituelles – les anges – qui entourent Dieu.

Les anges.
L’existence des êtres spirituels, non corporels, que l’Ecriture Sainte nomme habituellement anges, est une vérité de foi.
Le témoignage de l’Ecriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition.
Qui sont-ils ? De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils contemplent « constamment la face de mon Père qui est aux cieux (Mt 18, 10), ils sont « les ouvriers de sa parole, attentifs au son de sa parole » (Ps 103,20). En tant que créatures purement spirituelles, ils ont intelligence et volonté : ils sont des créatures personnelles et immortelles. Ils dépassent en perfection toutes les créatures visibles. L’éclat de leur gloire en témoigne.
Le Christ est le centre du monde angélique. Ce sont ses anges à Lui : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous
ses anges… » (Mt 25,31). Ils sont à Lui parce que créés par et pour Lui : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles : trônes, seigneuries, principautés, puissances ; tout a été créé par Lui et pour Lui (Col 1, 16). Ils sont à Lui plus encore parce qu’Il les a faits messagers de son dessein de salut : « Est-ce que tous ne sont pas des esprits chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter le salut ? »

Les anges dans la vie de l’Eglise.
Dans sa liturgie, l’Eglise se joint aux anges pour adorer Dieu trois fois saint ; elle invoque leur assistance. De l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession. Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. Dès ici-bas, la vie chrétienne participe, dans la foi, à la société bienheureuse des anges et des hommes, unis en Dieu.

Le monde visible.
C’est Dieu Lui-même qui a créé le monde visible dans toute sa richesse, sa diversité et son ordre. L’Ecriture présente l’œuvre du Créateur symboliquement comme une suite de six jours de « travail » divin qui s’achèvent sur le « repos » du septième jour (Gn 1, 1 – 2,4). Il n’existe rien qui ne doive son existence à Dieu créateur. Le monde a commencé quand il a été tiré du néant par la parole de Dieu... Chaque créature possède sa bonté et sa perfection propres. Pour chacune des œuvres des « six jours » il est dit : « Et Dieu vit que cela était bon ». C’est pour cela que l’homme doit respecter la bonté propre de chaque créature pour éviter un usage désordonné des choses, qui méprise le Créateur et entraîne des conséquences néfastes pour les hommes et pour leur environnement.
L’interdépendance des créatures est voulue par Dieu. Le soleil et la lune, le cèdre et la petite fleur, l’aigle et le moineau : le spectacle de leurs innombrables diversités et inégalités signifie qu’aucune créature ne se suffit à elle-même. Elles n’existent qu’en dépendance des unes et des autres, pour se compléter mutuellement au service les unes des autres.

La beauté de l’univers :
l’ordre et l’harmonie du monde créé résultent de la diversité des êtres et des relations qui existent entre eux. La beauté de la création reflète l’infinie beauté du Créateur. Elle doit inspirer le respect et la soumission de l’intelligence de l’homme et de sa volonté.
La hiérarchie des créatures est exprimée par l’ordre des « six jours », qui va du moins parfait au plus parfait. Dieu aime ses créatures, et il prend soin de chacune, même des passereaux. Néanmoins, Jésus dit : « Vous valez mieux qu’une multitude de passereaux » (Lc 12, 6-7), ou encore : « Un homme vaut plus qu’une brebis » (Mt 12, 12). L’homme est le sommet de l’œuvre de la création. Le récit inspiré l’exprime en distinguant nettement la création de l’homme et celle des autres créatures. Il existe une solidarité entre toutes les créatures du fait qu’elles ont toutes le même Créateur, et que toutes sont ordonnées à sa gloire…

Le Sabbat – fin de l’œuvre des « six jours ».
Le texte sacré dit que « Dieu conclut au septième jour l’ouvrage qu’Il avait fait.
Le huitième jour. Mais pour nous, un jour nouveau s’est levé : le jour de la Résurrection du Christ. Le septième jour achève la
première création. Le huitième jour commence la nouvelle création.
Ainsi l’œuvre de la création culmine en l’œuvre plus grande de la rédemption. La première création trouve son sens et son sommet dans la nouvelle création dans le Christ, dont la splendeur dépasse celle de la première.

En bref  :

 Les anges sont des créatures spirituelles qui glorifient Dieu sans cesse et qui servent ses desseins salvifiques envers les autres
créatures : « les anges concourent à tout ce qui est bon pour nous ».
Les anges entourent le Christ, leur Seigneur. Ils le servent particulièrement dans l’accomplissement de sa mission salvifique envers les hommes.
 L’Eglise vénère les anges qui l’aident dans son pèlerinage terrestre et qui protègent tout être humain.
 Dieu a voulu la diversité de ses créatures et leur bonté propre, leur interdépendance et leur ordre. Il a destiné toutes les créatures
matérielles au bien du genre humain. L’homme, et toute la création à travers lui, est destiné à la Gloire de Dieu.
Respecter les lois inscrites dans la création et les rapports qui dérivent de la nature des choses, est un principe de sagesse et un
fondement de la morale.

Pour approfondir l’enseignement  :
 Aviez-vous déjà pris le temps de vous pencher sur ces créatures spirituelles que sont les anges ?
 Les priez-vous ordinairement car, comme vous le savez maintenant, ils concourent à tout ce qui est bon pour nous ?
 Aviez-vous conscience de l’interdépendance et de l’ordre propre de chaque créature ?
 Saviez-vous que l’homme et toute la création à travers lui est destinée à la Gloire de Dieu ?
 Comme vous avez pu le constater, l’Eglise n’a pas attendu « la mode écologique » pour affirmer haut et fort que nous devons respecter la beauté de la nature ?
 En tant que membres des cellules

  • comment pourriez-vous témoigner du contenu de cet enseignement ?
  • Que diriez-vous d’essentiel ?