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Fête de la Miséricorde Divine, un océan de grâces !
Article mis en ligne le 26 avril 2014
dernière modification le 10 avril 2012

Fête de la Miséricorde Divine, un océan de grâces.

Les grâces que le Seigneur déverse sur les fidèles le dimanche de la Miséricorde sont vraiment extraordinaires « Je désire, écrivait Sainte Faustine, que la fête de la miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs.
En ce jour, les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de
leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. » (Petit Journal 699).
En examinant ces paroles de Jésus, on voit que ce qui est essentiel dans la fête de la Miséricorde c’est la rencontre de l’homme conscient de son péché avec le Père plein d’amour. C’est la rencontre de deux cœurs. Sainte Faustine qui expérimenta cette union mystique le dimanche de la Miséricorde en 1937, en donne le témoignage dans son Journal : « Le dimanche de Quasimodo, c’est-à-dire la fête de la Miséricorde. Le matin, après la sainte
Communion, mon âme est demeurée plongée en la Divinité ; j’étais unie aux trois Personnes Divines de telle façon qu’étant unie à Jésus, je l’étais en même temps au Père et au Saint Esprit. Mon âme s’est plongée dans une joie inconcevable et le Seigneur me fit connaître tout l’océan et l’abîme de son insondable miséricorde. Oh ! si les
âmes voulaient comprendre combien Dieu les aime. Toutes les comparaisons, même les plus tendres et les plus fortes, ne sont que de pâles reflets, comparées à la réalité » (P. J.1073) Celui qui prend l’initiative de l’amour et qui sort avec le désir de remplir pleinement tous les besoins de l’homme dont le premier est la grâce du pardon :
c’est toujours Dieu lui-même. « Je désire me donner aux âmes, je désire les âmes, ma fille. Pendant ma fête, la fête de la Miséricorde, tu vas parcourir le monde entier et amener les âmes défaillantes à la source de ma miséricorde. Je les guérirai et je les fortifierai » (P. J. 206). Dieu veut rencontrer chaque homme, indépendamment de sa condition spirituelle. Il invite à cette rencontre de grands saints et de grands pécheurs.

Pour ces derniers, le dimanche de la Miséricorde constitue : aide, recours et abri. Il ne dépend que de l’homme si son cœur s’ouvre à la grâce et s’il répond à Jésus qui lui jette un regard d’un amour sans limite. Le « OUI » de l’homme c’est tout d’abord sa ferme volonté d’adhérer au Cœur Miséricordieux de Jésus ce qui mène à une
concrète action. Du point de vue sacramentel, la confession et la Communion servent de réponse. Une pleine participation à la célébration de la fête demande également une grande confiance en Dieu et des preuves de miséricorde envers le prochain. (Source : messager de la Miséricorde divine)

Loin d’être une dévotion secondaire, le culte de la Miséricorde Divine fait partie intégrante de la foi et de la prière du chrétien, affirmait Benoît XVI lors du dimanche de la Miséricorde Divine l’an dernier. "Jean-Paul II a valorisé l’expérience spirituelle d’une humble sœur, sainte Faustine Kowalska et a voulu que le dimanche après Pâques, soit consacré spécialement à la Divine Miséricorde ; et la Providence a permis qu’il meure dans la vigile de cette fête. "Le mystère de l’amour miséricordieux de Dieu a été au centre du pontificat de mon vénéré Prédécesseur".

Sainte Faustine (Hélène Kowalska) 1905-1938.
« J’aime la Pologne d’un amour particulier, et si elle m’est fidèle, je l’élèverai en puissance et en sainteté.
C’est d’elle que sortira l’étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue. » (Petit Journal, n°1731)
Sœur Faustine est venue au monde le 25 août 1905, troisième des dix enfants d’une famille paysanne, pauvre et pieuse. Après quelques années de travail comme servante, elle entre à l’âge de vingt ans dans la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde, où elle travaille comme cuisinière, jardinière et à l’accueil dans les Maisons de la Congrégation. Ses plus longs séjours se déroulèrent à Wilno et à Plock.
Dieu a choisi cette jeune fille qui vivait une vie intérieure très profonde, mais simple et sans instruction comme l’apôtre de sa Miséricorde. Jésus lui a confié une mission adressée à toute l’humanité, consistant à rappeler les vérités de la foi sur la miséricorde de Dieu pour chaque personne, à faire connaître de nouvelles formes du culte de la Miséricorde Divine et à inspirer un mouvement de renouveau religieux dans l’esprit de confiance en
Dieu et de miséricorde pour le prochain. Sœur Faustine est morte en odeur de sainteté le 5 octobre 1938 dans la maison de la Congrégation à Cracovie Lagiewniki. Elle était âgée de 33 ans.
Sa dépouille se trouve dans la chapelle, où est vénérée l’image miraculeuse de Jésus Miséricordieux.

Jésus, j’ai confiance en Toi !

Le 22 février 1931 au soir, Sœur Faustine vit dans sa cellule Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchant son vêtement sur la poitrine. De la tunique entrouverte sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle : « Je fixais le Seigneur en silence, l’âme saisie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Après un moment, Jésus me dit : "Peins un tableau de ce que tu vois avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en Vous ! Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas, et spécialement à l’heure de la mort. Moi-même Je la défendrai comme ma propre gloire. " »

Le 14 septembre 1935, Notre-Seigneur enseigna à Sœur Faustine le « chapelet de la Miséricorde », lui disant : « Cette prière doit apaiser ma colère.
Tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante :
 d’abord, tu diras un Pater, un Ave et le Je crois en Dieu.
 Puis sur les grains du Pater, tu vas dire les mots suivants : "Père éternel, je Vous offre le Corps, le Sang, l’âme et la Divinité de votre Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, pour implorer de Vous le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier".
 Sur les grains de l’Ave Maria, tu diras : "Par sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier."
 A la fin, tu réciteras trois fois ces paroles : "Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel, ayez pitié de nous et du monde entier".
Ma Miséricorde enveloppera les âmes qui réciteront ce chapelet pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort...

Les profondeurs de ma Miséricorde sont émues pour tous ceux qui récitent ce chapelet. Inscris ces mots, ma fille.
Parle au monde de ma Miséricorde. Que l’humanité entière apprenne à connaître mon insondable Miséricorde : c’est un signe pour les derniers temps. Après, viendra le jour de la Justice".

En 1933, Sœur Faustine écrit :
 « Jésus m’a dit que je lui serai le plus agréable lorsque je méditerai sa douloureuse Passion, et que cette méditation ferait descendre sur mon âme de nombreuses lumières, que celui qui veut apprendre la véritable humilité considère la Passion de Jésus. »
En 1935, Jésus lui dit :
 « Une heure de méditation sur ma douloureuse Passion a un plus grand mérite que toute une année de flagellation jusqu’au sang. La considération de mes plaies douloureuses est d’un grand profit pour toi et Me procure une grande joie. »


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