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Une journée à Paris avec les 5èmes
Article mis en ligne le 15 mars 2012

Une journée à Paris avec les 5èmes

Dimanche 11 mars nous sommes partis à Paris !

Notre premier arrêt fut l’église Saint Gervais pour la messe de 11h.
Après le train, le métro, un casse croute réconfortant, un « briefing » pour mettre les sens en éveil sur les habitudes liturgiques du lieu –il s’agissait de ne pas se faire trop remarquer- nous entrons dans l’église. Là grand silence !
 première surprise : une nef avec deux séries de tabourets de part et d’autre d’une grande allée centrale couverte d’un tapis de sisal. ; des religieux et religieuses en prière d’adoration dans le chœur et des fidèles dans l’église. Nous laissons nos sacs dans une chapelle pour être libres de nos mouvements et nous nous séparons en trois groupes pour que chacun ait une place et voie le mieux possible. La messe commence, concélébrée par 4 prêtres de la Fraternité de Jérusalem, de très belles voix émanent du chœur où sont une vingtaine de religieuses et autant de religieux.
 Deuxième surprise pour nos jeunes : les lectures sont dites en plusieurs langues, français bien sûr, espagnol et allemand. L’homélie –un peu longue pour certains ! Tu sais Claude, comme à Amiens , là aussi le prêtre nous a parlé de l’amour de Dieu pour l’homme dont il veut faire son temple… Belle invitation pour nos jeunes en préparation à la profession de foi ! même si c’est long, ils entendent et retiennent !
 Troisième surprise : on a chanté le credo !
 Quatrième surprise : la paix a été donnée à l’assemblée par les sœurs et les frères de la communauté « ils la donnent avec les deux mains et ils cherchent notre regard » témoigne Alexandre. Et puis à la communion ce sont eux qui sont venus vers nous avec le pain et le sang du Christ. Marie nous confie : « c’est la première fois que je vois communier de cette façon là ! Ils sont allés dans tous les coins de l’église par groupes de trois ! »
 Autre surprise : il y a des gens assis partout, dans tous les sens, sur le tapis à l’entrée du chœur, sur des petits bancs. La fin de la messe arrivant, on voit les gens aller vers les moines et moniales : rencontres amicales, fraternelles, d’amis, de familles et des paroissiens de Combs : au hasard d’une chapelle, le professeur de philo de Nadège ! Grande surprise pour celle qui est venue accompagner le groupe !

La messe ça creuse ! Normal il est 12h30… on se dirige vers l’ile Saint Louis, il fait beau, nous pique-niquons derrière Notre Dame dans un jardin. Pigeons, moineaux font l’attraction… canards aussi et bateaux sur la Seine. Un orgue de Barbarie à quelque distance, on est dépaysé. Après ce temps de détente, photo sur le parvis de Notre Dame. Elle est plus massive que celle d’’Amiens me disent-ils ! Et quelle foule !

Traversée de la Seine vers le collège des Bernardins…oh, non ! Pas un collège, pas le dimanche ! Celui là n’est pas ordinaire… des dizaines de colonnes, des croisées d’ogive, on est en plein gothique : cette nef d’une longueur impressionnante accueillait les étudiants en théologie du temps de Saint Bernard. Aujourd’hui, c’est une belle salle qui accueille parfois des concerts, des conférences, des expositions…

Départ vers la rue de la Folie Méricourt où nous rencontrons sœur Agnès, missionnaire de la Charité. « C’est ce que j’ai préféré » nous disent Théo et Kathy. Cette dernière témoigne : « l’histoire de la vie de Mère Térésa était passionnante et attirante ; c’était une femme très courageuse et généreuse Cela m’a plu car il y avait une ambiance chaleureuse. » Sœur Agnès nous explique ce qu’est être « Missionnaire ( envoyé) de la Charité » auprès des plus pauvres. Par eux, c’est Jésus qui, aujourd’hui, nous dit « j’ai soif ». Nous ressortons interpellés, interrogés sur nous-mêmes. Pas facile d’aller vers celui dont on s’est écarté dans le métro parce qu’il « puait » ! Sœur Agnès nous dit que Jésus préfère que l’on attrape deux ou trois poux plutôt que de le laisser sans un regard ! C’est de ta proximité, de ton intérêt pour lui qu’il a besoin, pas de sous, pas de repas, mais que tu t’intéresses à lui !

Trois cents repas sont servis à des personnes dans le besoin par 7 religieuses et des bénévoles. Aucune subvention, rien que des dons, du bénévolat pour vivre. C’est l’esprit de Mère Térésa. Dieu ne laissera aucun de ses petits, il donne les moyens de la mission. Et ce miracle a lieu tous les matins de 8h30 à 12h30. Tout le monde peut y venir pour donner un coup de main, pour préparer les repas, éplucher les légumes. Sœur Agnès nous dit que la plus respectée de toutes les bénévoles par ces grands gaillards est cette petite mamie de 83ans qui sert le café de sa main tremblante ; Elle est là pour donner du sens à sa vie dit elle. C’est comme cela que je suis utile !
Bon carême ! Claude Frouart