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Enseignement : La réponse de l’homme
Je crois-nous croyons
Article mis en ligne le 25 novembre 2011
dernière modification le 26 septembre 2015

« La réponse de l’homme à Dieu : Je crois – Nous croyons »

« Je crois ».
Par sa Révélation, « provenant de l’immensité de sa charité, Dieu, qui est invisible, s’adresse aux hommes comme à ses amis et converse avec eux pour les inviter à entrer en communion avec lui et les recevoir en cette communion ». La réponse adéquate à cette invitation est la foi.

L’obéissance de la foi.
Obéir (ob-audir) dans la foi, c’est se soumettre librement à la Parole… Abraham est le modèle de cette obéissance que nous propose l’Ecriture Sainte.La Vierge Marie en est la réalisation la plus parfaite.
Abraham est devenu le père de tous ceux qui croiraient » (Rm 4, 11, 18). La Vierge Marie, quant à elle, réalise de la façon la plus parfaite l’obéissance de la foi. Dans la foi, elle accueillit l’annonce et la promesse apportées par l’ange Gabriel, croyant que rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37), et donnant son assentiment : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38)… Pendant toute sa vie, et jusqu’à sa dernière épreuve, lorsque Jésus, son fils, mourut sur la Croix, sa foi n’a pas vacillé. Marie n’a pas cessé de croire « en l’accomplissement » de la Parole de Dieu. Aussi bien, l’Eglise vénère-t-elle en Marie la réalisation la plus pure de la foi.

Les caractéristiques de la foi.
La foi est une grâce et un acte humain.
 Elle est une grâce parce que lorsque S. Pierre confesse que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui déclare que cette révélation ne lui est pas venu « de la chair et du sang mais de son Père qui est dans les cieux » (Mt 16,17).
 La foi est un don de Dieu, une vertu surnaturelle infuse par Lui…
 Elle est un acte humain car il n’en est pas moins vrai que croire est un acte authentiquement humain. Il n’est contraire ni à la liberté ni à l’intelligence de l’homme de faire confiance à Dieu et d’adhérer aux vérités par Lui révélées. Dans la foi, l’intelligence et la volonté humaines coopèrent avec la grâce divine…

La foi cherche à comprendre.
En effet, il est inhérent à la foi que le croyant désire mieux connaître Celui en qui il a mis sa foi…Bien que la foi soit au-dessus de la raison, il ne peut jamais y avoir de vrai désaccord entre elles. Puisque le même Dieu qui révèle les mystères et communique la foi a fait descendre dans l’esprit humain la lumière de la raison… Pour être humaine, la réponse de la foi donnée par l’homme à Dieu doit être volontaire ; en conséquence , personne ne doit être contraint à embrasser la foi malgré soi.

La foi est un don gratuit que Dieu fait à l’homme.
Nous pouvons perdre ce don inestimable ; Saint Paul en avertit Timothée : « Combats le bon combat, possédant foi et bonne conscience ; pour s’en être affranchis, certains ont fait naufrage dans la foi (1 Tm 1, 18-19). Pour vivre, croître et persévérer jusqu’à la fin dans la foi nous devons la nourrir par la Parole de Dieu ; nous devons implorer le Seigneur ; elle doit agir par la charité » (Ga 5, 6), être portée par l’espérance et être enracinée dans la foi de l’Eglise. La foi nous fait goûter à l’avance la joie et la lumière de la vison béatifique, but de notre cheminement ici-bas.

« Nous croyons » :
La foi est un acte personnel : la réponse libre de l’homme à l’initiative de Dieu qui se révèle. Mais la foi n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même, comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Le croyant a reçu la foi d’autrui, il doit la transmettre à autrui. Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres et, par ma foi, je contribue à porter la foi des autres.
« Je crois »  : c’est la foi de l’Eglise professée personnellement par chaque croyant, principalement lors du baptême.
« Nous croyons »  : c’est la foi de l’Eglise confessée par les évêques assemblée en Concile ou, plus généralement, par l’assemblée liturgique des croyants. « Je crois » : c’est aussi l’Eglise, notre Mère, qui répond à Dieu par sa foi et qui nous apprend à dire : « Je crois », « Nous croyons ».
C’est d’abord l’Eglise qui croit, et ainsi porte, nourrit et soutient ma foi. Depuis des siècles ,à travers tant de langues, cultures, peuples et nations, l’Eglise ne cesse de confesser sa foi unique, reçue d’un seul Seigneur, transmise par un seul Baptême, enracinée dans la conviction que tous les hommes n’ont qu’un seul Dieu et Père.

En bref  :

  • - La foi est une adhésion personnelle de l’homme tout entier à Dieu qui se révèle. Elle comporte une adhésion de l’intelligence et de la volonté à la Révélation que Dieu a faite de Lui-même par ses actions et ses paroles.
  • - « Croire » a donc une double référence : à la personne et à la vérité ; à la vérité par la confiance en la personne qui l’atteste. Nous ne devons croire en nul autre Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit.
  • - La foi est un don surnaturel de Dieu. Pour croire, l’homme a besoin des secours intérieurs du Saint Esprit. « Croire » est un acte humain, conscient et libre, qui correspond à la dignité de la personne humaine. « Croire » est un acte ecclésial. La foi de l’Eglise précède, engendre, porte et nourrit notre foi. L’Eglise est la mère de tous les croyants. « Nul ne peut avoir Dieu pour Père qui n’a pas l’Eglise pur mère.
  • - Nous croyons tout ce qui est contenu dans la Parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé. La foi est nécessaire au salut.
  • - La foi est un avant-goût de la connaissance qui nous rendra bienheureux dans la vie future.

Pour approfondir l’enseignement :
chacun choisi un ou deux points de cet enseignement qui vous a vraiment touché et vous échangez en cellule avec, en complément cette question :
 en tant que membres des cellules comment pourriez-vous témoigner de « cette réponse de l’homme à Dieu : je crois – nous croyons » à partir de cet enseignement ?
 Que diriez-vous d’essentiel ?