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Jésus-le-Christ !
Article mis en ligne le 3 mars 2017
dernière modification le 11 juin 2017

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Une foule de questions remonte des cellules du Pôle, - quand les responsables de cellules pensent à les faire remonter à la cellule Saint Paul-.
Et je me rends compte que finalement, la totalité de ces questions trouvent leurs réponses dans la connaissance pratique de Jésus le Christ.
Comment pardonner à nos ennemis ?
Comment demander, accorder, voire proposer le pardon ?
Comment approcher nos collègues qui sont loin de Dieu ?
Comment vivre ma foi dans mon travail professionnel ?
Comment évangéliser ceux qui m’entourent ? Une seule réponse : Jésus !

Il nous faut le regarder, le comprendre, l’aimer pour partager sa pensée et ses comportements au point non seulement de lui ressembler, mais même de le laisser vivre en nous, à travers nous.

  • Qui est Jésus ?
    Il est Dieu fait homme. Il est la deuxième personne de la Sainte Trinité.
    Il est une personne divine, qui s’est définitivement unie à notre nature humaine.
    Il est pleinement Dieu et pleinement homme.Le “Je” qui parle en Lui est aussi bien divin qu’humain. C’est pour cette raison que certaines de ses paroles s’appliquent à la divinité, et d’autres à son humanité. Mais une règle fondamentale certaine, c’est que pour entrer en communion avec sa divinité qui nous dépasse infiniment et qui peut légitimement nous écraser, il faut passer par son humanité qui est si proche de nous et qui nous touche tant.

Attachons-nous, comme dit saint Paul, à connaitre le Christ et son amour pour nous :
Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur… Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance : l’amour du Christ. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu. À Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.( Ephésiens, 3, 17-21)

  • Comment Jésus a-t-il traité ceux qui lui voulaient et lui faisaient du mal ?
     A Judas qui vient le faire arrêter au jardin des oliviers en le désignant par un baiser, Jésus dit : Mon ami, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ?
     Une heure ou deux après, lors du procès de nuit devant le Sanhedrin, au serviteur du grand prêtre qui vient de le gifler avec une grande violence : Si j’ai mal parlé, montre-moi en quoi j’ai tort. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?
     Et au moment atroce où on vient de le clouer à la croix :
    Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !

Le temps du Carême qui débute va nous permettre de rentrer dans les sentiments et les pensées profondes du Christ dans ces instants tragiques. Les chemins de croix proposés sont autant d’occasions de méditer et d’approfondir notre connaissance intime du coeur du Christ.
Il est normal de ne pas comprendre tout, ni tout de suite.
Nous pressentons quelque chose qui nous dépasse, nous effraie et nous attire à la fois.
N’hésitons pas à dire simplement et respectueusement au Christ : “Fais-moi rentrer dans ton mystère !” Avec beaucoup de délicatesse et de pédagogie, il nous éclairera par l’Esprit Saint et nous configurera de plus en plus à Lui.

  • Comment demander, accorder, voire proposer le pardon ?
    Regardons Jésus s’y prendre avec la femme qu’on lui amène après l’avoir saisie en flagrant délit d’adultère (Jean 8, 1-11). Jésus ne la dévisage pas : il baisse les yeux en s’inclinant, et il s’adresse d’abord à ses accusateurs en les mettant face à leur conscience et à leur propre péché. Mais quand tous se sont éloignés en commençant par les plus âgés, alors il peut parler seul en tête-à-tête avec elle. Il ne lui reproche pas son péché,il n’insiste pas, car elle est déjà remplie de confusion et d’humiliation.En faisant semblant de s’étonner du départ de tous ses accusateurs, il lui donne l’occasion d’ouvrir la bouche et de prononcer une parole juste et vraie, même si elle est évidente. “Alors, personne ne t’a condamnée ?” - “Non, Seigneur.” Il lui redonne ainsi une dignité avant même de lui signifier clairement son pardon : Alors moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.
    De même avec la Samaritaine (Jean, 4, 16-19) qui vient d’exprimer son désir de recevoir de cette eau mystérieuse que Jésus veut lui donner :
    Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
    Jésus ne l’accuse de rien, il ne fait aucun commentaire, mais sa réponse - qui montre qu’il est parfaitement au courant de la situation - est tournée sous la forme d’un compliment :
    « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
    Quelle délicatesse pour ne pas froisser, pour ne pas effaroucher cette âme !
    Et si nous, nous avions la même délicatesse pour évoquer les défauts ou les péchés, mêmes graves, avec ceux qui nous entourent ?

Quelques pistes de réflexion :

  • Quelles qualités humaines pouvez-vous attribuer à Jésus ?
  • De quelle manière, à quelle occasion l’avez-vous découverte ?
  • Quels sont les deux ou trois plus beaux qualificatifs que vous pouvez attribuer au Christ et dont vous pouvez parler simplement en illustrant soit dans l’évangile, soit dans ce que vous avez observé ?