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Manger le Corps du Christ
Article mis en ligne le 6 novembre 2016
dernière modification le 1er décembre 2016

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Pourquoi est-il nécessaire de manger le Corps du Christ ?

Bonne question !
1 Parce que Jésus lui-même nous l’a dit !
2 Parce que c’est cohérent et parfaitement logique du point de vue de l’amour !

1 Parce que Jésus lui-même nous l’a dit !

Jean, 6, 51
51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

Matthieu, 26, 26
26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.

Marc 14, 22
22 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »

Luc,22,19
19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.

Commentaire : depuis 2.000 ans, les chrétiens l’ont bien compris comme cela, et l’ont vécu. La remise en cause de ce commandement du Christ n’intervient que tardivement dans l’histoire de l’Église. Les premiers protestants à rejeter la nécessité de la communion eucharistique apparaissent au 15ème siècle.

2 Parce que c’est cohérent et parfaitement logique du point de vue de l’amour !

Quand nous mangeons le Corps du Christ, nous nous unissons à son amour qui a livré son Corps pour nous sur le bois de la croix.
Quand nous buvons à la coupe, nous nous unissons à celui qui, dans son sacrifice, est allé jusqu’à verser son sang pour nous,
Jésus s’est offert à ses disciples sous les apparences du pain et du vin, et les exhorta à célébrer l’Eucharistie à partir de ce moment-là et au-delà de la mort : Faites ceci en mémoire de moi !

En recevant le Corps du Christ, nous devenons progressivement le Corps du Christ, au point de pouvoir dire comme Saint Paul : “Ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi. “

Quand nous communions, il se passe un phénomène inverse de celui de l’alimentation.
Quand je mange, je transforme la nourriture et pour une bonne part, je l’assimile, je la transforme en moi-même, en mon corps, en ma chair, mes os, mes dents ou mes cheveux.
Quand je communie, si mon âme est en état de grâce, si mon coeur est ouvert par un grand désir d’amour de recevoir et d’accueillir Jésus, alors c’est lui Jésus qui m’assimile à lui, qui me transforme en lui, qui me divinise en me faisant partager ses sentiments humains, son regard, sa pensée, son amour, sa propre joie et sa propre peine face aux évènements concrets que je vis.

Vouloir vivre dans l’autre, c’est le propre de l’amour qui se traduit au sommet dans l’union charnelle des époux. On ne veut plus seulement vivre avec, aux cotés, mais vivre dans l’autre, ne faire plus qu’un, qu’une seule chair avec l’autre. Vous remarquerez que dans la Bible, Dieu prend très souvent l’image de l’amour conjugal pour parler de l’amour qu’il nous porte.

Jésus nous a commandé de communier à son corps, parce qu’il n’y a pas de plus grand bien que nous puissions obtenir : dans la communion à son Corps, Jésus ne nous donne pas quelque chose d’extérieur à lui, mais il se donne lui-même tout entier à nous. Il nous partage sa vie divine en nous faisant communier à son humanité.

Témoignage : “Dans la sainte Eucharistie, nous faisons un avec Dieu, comme l’aliment avec le corps.” Saint François de Sales

Questions :

  • Quand vous allez communier, avez-vous vraiment le désir de ne faire plus qu’un avec Jésus ? Désirez-vous le laisser vivre en vous ?
  • Avez-vous déjà constaté que, de communion en communion, vous pensez, aimez et réagissez de plus en plus comme le Christ ?