Bandeau
Paroisse Combs-la-Ville
Slogan du site

Site de la paroisse catholique de Combs-la-Ville

« de la Peur à l’Amour ! »
Article mis en ligne le 29 novembre 2015
dernière modification le 6 décembre 2015

Chaque année, le temps de l’Avent - temps de l’avènement du Seigneur - met en contact le rythme liturgique et le temps réel. Il nous rappelle que la vie chrétienne n’est pas qu’une affaire de pédagogie et de symboles, mais que la révélation porte le sens de la vraie, de la grande histoire des hommes, dans laquelle nous sommes

immergés. De Noël à Pâques, nous traversons sous le mode du mémorial la grande anamnèse de l’Église, et cela nous conduit à l’annonce du retour du Seigneur. Ainsi, pendant un moment -et c’est maintenant- la liturgie nous greffe sur l’attente non pas de la fête d’un évènement passé (Noël), mais d’un évènement à venir (la Parousie), qui ne sera pas mémorial mais accomplissement. Puis, à mesure que va se rapprocher la fin décembre, cette attente mystique se commuera en préparation liturgique de la fête de Noël. Mais il ne faudrait pas court-circuiter ce moment présent, où nous regardons au-delà du cycle, au-delà de l’horizon de l’Histoire.

Que nous apprend l’Évangile ? Que le temps de la fin sera certes une épreuve, plus terrible encore pour ceux qui ne l’attendent pas. Pour ceux qui l’attendent, ce sera comme les douleurs de l’enfantement, préparant la joie d’un commencement infini.
Que le jour et l’heure en sont fixés et gardés secret dans le cœur du Père, et qu’il est vain de se perdre en conjectures sur ce sujet, comme le font les sectes[1]. Si l’apôtre nous rassure[2] en nous disant que ce jour ne nous surprendra pas, c’est parce que nous savons qu’il doit venir. Mais nous ne savons pas quand. Il ne faut donc pas plus le croire imminent que de systématiquement le renvoyer aux calendes grecques !
Que dans la Foi, l’Amour Parfait chasse la peur[3], et que nous devons « nous redresser et relever la tête », car alors s’approchera notre rédemption[4]. La 2ème lecture de ce dimanche prend alors toute sa force : C’est bien l’amour « de plus en plus intense et débordant » qui nous prépare le mieux - et qui prépare le monde - au retour du Seigneur !

P. Frédéric,curé in solidum

[1] Actes des Apôtres 1, 7 - [2] 1ère lettre aux Thessaloniciens 5, 1-7
[3] 1ère lettre de st Jean 4,18